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Les mythes de l’évolution : Où est la preuve après 150 ans ?

Eve Gray a étudié la géologie, la physique et la chimie à l’université, avant de passer à une carrière dans le domaine de l’informatique. Elle est aujourd’hui professeur en informatique dans un collège technique de Sydney, en Australie, où elle vit avec son mari, Douglas Gray. Douglas et Eve ont quatre filles qui vivent en Australie, en Angleterre et en Europe.

Bien qu’Eve travaille dans le domaine de l'informatique, elle a développé sa passion pour les sciences depuis plus de 50 ans. Elle lit avidement les revues scientifiques et aborde ce sujet de l’évolution sous un angle géologique. Cette présentation en anglais a été donnée lors de la Fête des Tabernacles à Cap Esterel en 2019. La traduction, la voix off et la production vidéo ont été réalisées par l’équipe de Pour l’Avenir.

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L'ADN

Le petit code qui démolit l'Évolution
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A mesure que les savants explorent l'univers infiniment complexe de la cellule, ils font des découvertes stupéfiantes, ils observent des « systèmes informatiques » plus compliqués que les inventions de nos plus grands génies. D'où proviennent-ils ? En quoi cela affecte-t-il la théorie de l'Evolution ?

Il y a plus d'un demi-siècle, en 1953, deux prouesses furent accomplies. La première fut l'ascension victorieuse de l'Everest, la cime la plus élevée du monde. Sir Edmund Hillary et son guide Tenzing Norgay atteignirent le sommet cette année-là, un exploit qui, de nos jours encore représente l'ultime exploit en matière d'alpinisme. Depuis lors, plus de mille grimpeurs ont renouvelé l'exploit, et chaque année plusieurs centaines d'enthousiastes tentent leur chance.

La deuxième grande réalisation de 1953 allait avoir des répercussions encore plus magistrales au niveau international. Chaque année, une foule de savants et de chercheurs viennent s'ajouter aux auteurs de ladite réalisation, beaucoup parmi eux aspirant à devenir riches et célèbres. C'est en effet en 1953 que James Watson et Francis Crick réussirent l'impossible, percer le secret de la structure génétique du noyau de nos cellules. Cette structure a pour nom « ADN », abréviation pour « acide désoxyribonucléique ».

Qui pourrait, ou qu'est-ce qui pourrait bien, miniaturiser une quantité aussi impressionnante d'informations et placer ce nombre incalculable de « caractères » dans leur bon ordre sous forme de « manuel génétique » de ce genre ? L'Evolution aurait-elle pu peu à peu concocter un tel système ?

La découverte de la molécule en double hélice de l'ADN a permis à de nombreux savants de mieux scruter ce dernier. À présent, plus de 50 ans après cette découverte initiale, bien qu'une partie non négligeable de ses éléments soient encore entourée de mystère, le code de l'ADN est pratiquement déchiffré.

Ledit exploit a eu un impact énorme sur la théorie darwinienne de l'Evolution, enseignée quasiment partout dans les établissements d'enseignement par delà la planète, et selon laquelle tous les êtres humains auraient évolué à la suite de « processus naturels », après bien des « mutations » et conformément à une certaine « sélection naturelle ».

Des révélations étonnantes à propos de l'ADN

À mesure que les savants se sont mis à décoder la molécule humaine d'ADN, ils ont fait une découverte inattendue ; ils ont constaté qu'elle contient un « langage » d'une grande finesse, comportant quelque trois milliards de « caractères » génétiques.

L'une des découvertes les plus extraordinaires du XXe siècle, a déclaré le Dr Stephen Meyer, directeur du Centre Scientifique et Culturel de l'Institut des Découvertes de Seattle, dans l'État de Washington, « est que l'ADN emmagasine des informations, les instructions détaillées servant à assembler les protéines sous forme de code, numérique, de quatre caractères » (cité par Lee Strobel, dans The Case for a Creator, 2004, p 224).

Ce qui est stupéfiant, c'est que la somme des informations contenues dans l'ADN humain équivaut, en gros, au nombre d'informations contenues dans les douze séries de l'Encyclopaedia Britannica - 384 volumes nécessitant plus de 14 m d'étagères.

Au niveau de leur taille, elles ne mesurent pas plus de deux millionièmes de millimètre d'épaisseur. Ces informations sont si détaillées que, d'après le biologiste moléculaire Michael Denton, une cuillère à sucre de molécules d'ADN pourrait entreposer toutes les données requises pour assembler les protéines de toutes les espèces d'organismes ayant jamais vécu sur terre et, il y aurait encore suffisamment de place pour y emmagasiner aussi toutes les informations contenues dans tous les livres ayant jamais été écrits. (Évolution : une théorie en crise, 1988).

Qui pourrait, ou qu'est-ce qui pourrait bien, miniaturiser une quantité aussi impressionnante d'informations et placer ce nombre incalculable de « caractères » dans leur bon ordre en un manuel génétique de ce genre ? Cette « Evolution » dont nous parlons aurait-elle été à même de concocter un tel système ?

L'ADN contient un langage génétique

Parlons, pour commencer, de quelques-unes des caractéristiques de ce « langage génétique ». Pour qu'on puisse l'appeler « langage », il faut déjà qu'il contienne les éléments suivants : un alphabet ou un système de décodage, une bonne orthographe et une bonne grammaire (un arrangement adéquat de mots), un sens, et un objectif.

Les savants se sont aperçus que c'est précisément ce que contient ce système génétique. Les ères d'encodage de l'ADN, explique le Dr Stephen Meyer, ont exactement les mêmes propriétés que le langage ou l'encodage des ordinateurs (cité par Strobel, p 237).

Ce qui est stupéfiant, c'est que la somme d'informations contenues dans l'ADN humain équivaut, en gros, au nombre de données contenues dans les douze séries de l'Encyclopaedia Britannica, 384 volumes saturés d'informations détaillées et occupant plus de 14 m d'étagères.

Tous les autres codes existants, qualifiés de langages, sont d'origine humaine. S'il est vrai, pour ne citer que quelques exemples de communications entre espèces animales, que les chiens aboient quand ils perçoivent un danger ; que les abeilles dansent pour indiquer une source à leurs consoeurs ; et que les baleines chantent; aucune de ces espèces n'a un langage aussi élaboré que celui de l'homme. Les langages des animaux se composent de signaux de base.

Les seules formes de communications élaborées sont les langues humaines, les langages artificiels comme les codes informatiques, le morse et le code génétique. Aucun autre système ne contient les éléments distinctifs d'un langage.

Bill Gates, PDG de Microsoft, a fait remarquer que « l'ADN ressemble à un programme informatique, sauf qu'il est beaucoup plus complexe que tout ce que nous avons inventé ».

Est-il concevable qu'un programme comme l'ADN, infiniment plus complexe que le programme le plus compliqué fonctionnant sur un super ordinateur soit le fruit du hasard, soit apparu accidentellement à la suite d'une longue évolution, à la suite d'interminables mutations, via une certaine « sélection naturelle »?

Le langage de l'ADN diffère de l'ADN de la molécule

Des recherches récentes sur l'informatique ont révélé, entre autre, que l'information ne fait pas partie de la même catégorie que la matière et l'énergie. Certes, la matière et l'énergie peuvent être porteuses d'informations ; néanmoins, elles ne constituent pas ces informations proprement dites.

L'Iliade d'Homère est un livre qui contient des informations, certes, mais ces informations ne sont pas le papier, l'encre et la colle qui composent le livre dans lequel elles se trouvent. Ce dernier n'est qu'un vecteur, un moyen de diffusion.

Quand les informations contenues dans ledit ouvrage sont lues à haute voix, écrites sur un tableau noir ou sont reproduites électroniquement sur ordinateur, elles ne souffrent pas du transfert. Comme l'a fait remarquer le professeur Phillip Johnson, « le contenu du message est indépendant de la composition du support » (Defeating Darwinism by Opening Minds, 1997, p 71).

Ce principe se retrouve dans le code génétique. La molécule de l'ADN contient le langage génétique, certes, mais le langage qu'elle contient est indépendant du vecteur ou du support dont elle fait fonction. Ces informations peuvent être écrites dans un livre, enregistrées sur un disque ou envoyées sur Internet, sans que la qualité et le contenu du message en soient pour autant modifiés.

Comme l'explique George Williams, « le gène est un amalgame d'informations et non un objet. Le modèle de paires fondamentales de la molécule d'ADN détermine le gène, mais cette dernière fait office de support ; Elle ne représente pas le message proprement dit » (cité par Johnson, p 70).

Des informations provenant d'une source intelligente

On s'est aperçu que ce type d'informations hautement sophistiquées ne provient que de sources intelligentes.

Comme Lee Strobel l'a expliqué, : « les informations se trouvant dans le noyau de la vie ne sont pas désorganisées, ne sont pas simplement arrangées comme des cristaux de sel ; elles sont complexes et détaillées, et peuvent accomplir une tâche déconcertante, construire des machines biologiques surpassant, et de loin, les réalisations technologiques humaines » (p 244).

La précision de ce langage génétique est telle que lorsqu'une erreur courante n'est pas décelée, elle est de l'ordre de 1/10 000 000 000e (soit une erreur sur 10 milliards de caractères génétiques). Si une erreur se produit dans l'un des segments les plus significatifs du code,c'est-à-dire au niveau des gènes, certes, cela risque de provoquer une maladie comme l'anémie à hématies, mais qui pourrait, même s'il est le dactylographe le plus rapide et le plus intelligent au monde taper 10 milliards de lettres et ne faire qu'une seule faute de frappe ?

Aller s'imaginer que le code génétique a évolué petit à petit à la manière darwiniste, serait contrevenir à toutes les lois gouvernant la matière et l'énergie. En fait, on n'a jamais trouvé dans la nature le moindre exemple de système de données, à l'intérieur de la cellule, faisant l'objet d'une lente évolution et se transformant en un autre programme fonctionnel de données.

Michael Behe, un biochimiste enseignant à Lehigh University en Pennsylvanie, explique que les informations génétiques de l'ADN, en somme, font office de manuel, et il cite plusieurs exemples.

Il écrit : « Pensez à une liste d'instructions génétiques étape par étape. Une mutation est une modification dans une des lignes fournissant les instructions ». Au lieu d'y lire « prendre un boulon de 10 », on y lit : « prendre un boulon de 12 ». Ou il se peut qu'au lieu « d'insérer la cheville ronde dans le trou rond, » on y lise : « Insérer la cheville ronde dans le trou carré ». Ce qu'une mutation ne peut pas faire, c'est de changer toutes les instructions relatives à une étape précise, de dire, par exemple, qu'il faut fabriquer un télécopieur au lieu d'une radio. (Darwin's Black Box, 1996, p 41).

Par conséquent, dans le code génétique, nous avons un manuel d'instructions infiniment complexe, conçu de manière majestueuse par un Auteur infiniment plus intelligent que les êtres humains.

Francis Crick, (aujourd'hui défunt et en son temps agnostique) l'un des hommes ayant découvert le code génétique, après plusieurs décennies de recherches acharnées, reconnut : « Tout honnête homme muni de toute la connaissance disponible à présent, ne peut s'empêcher de reconnaître que, dans un sens, l'origine de la vie semble, pour le moment, quasiment relever du miracle, tant les conditions requises à son [bon] fonctionnement sont nombreuses » (Life Itself, 1981, p 88 ; c'est nous qui soulignons).

L'Evolution n'explique rien

Il est bon de se souvenir que les laboratoires scientifiques du monde entier, après avoir effectué toutes ces recherches pendant plusieurs décennies, ne sont toujours pas capables de produire ne serait-ce qu'un seul cheveu humain. Combien plus grande encore serait la difficulté de produire un corps humain dans sa totalité, l'équivalent de quelque 100 billions de cellules !

Jusqu'à présent, les évolutionnistes darwiniens pouvaient essayer de contrer leurs détracteurs par des explications sur la complexité de la vie. À présent, par contre, il leur faut affronter le dilemme de l'informatique. Comment, en effet, des informations aussi complexes, aussi précises et aussi significatives auraient-elles pu être créées par accident, à la suite de mutations et par le biais d'une « sélection naturelle » ? Aucune d'elles ne contient le mécanisme, pourrait-on dire, de l'intelligence, élément indispensable à la création d'informations complexes telles que celles contenues dans le code génétique.

L'Evolution darwiniste est toujours enseignée dans la plupart des écoles, comme si elle était factuelle. Un nombre croissant de savants la trouvent aujourd'hui inadéquate. Il y a 25 ans, a déclaré l'ancien athée Patrick Glynn, une personne raisonnable pesant les faits purement scientifiques en ce domaine, aurait probablement opté pour le scepticisme [à l'égard d'un Créateur]. Ce n'est plus le cas. Et Glynn d'ajouter : « À présent, les données concrètes penchent fortement en faveur de l'hypothèse d'un Dieu. C'est la solution la plus simple et la plus évidente... » (God: The Evidence, 1997, p 54-55,53).

Jusqu'à présent, les évolutionnistes darwiniens pouvaient essayer de contrer leurs détracteurs par des explications sur la complexité de la vie. À présent, ils sont bien obligés d'affronter le dilemme de tant d'informations.

La qualité des données génétiques

La théorie de l'évolution prétend que les créatures vivantes évoluent à la suite de nombreuses mutations et par le biais d'une sélection dite « naturelle ». Or, évoluer sousentend modifier peu à peu certaines caractéristiques d'un être vivant et en faire un autre type de créature. De tels changements ne peuvent se produire qu'en modifiant les informations ou les données génétiques.

Que constatons-nous à propos du code génétique ? La même qualité d'informations de base se retrouve aussi bien dans l'humble bactérie ou dans la plus petite plante, que dans un individu. Une bactérie, certes, a un code génétique plus court, mais, qualitativement, ce code fournit les informations nécessaires avec autant de précision et d'une manière aussi raffinée que lorsqu'il s'agit d'un être humain. On constate, dans un cas comme dans l'autre, la présence d'un même langage, d'un alphabet, d'une grammaire, et d'un style.

D'après le biologiste moléculaire Michael Denton, chaque cellule nantie de ses informations génétique, qu'il s'agisse d'une bactérie ou d'un être humain, contient des langages artificiels avec leurs propres systèmes de décodage ; leurs propres banques de données ; leurs entrepôts d'archives équipés d'élégants systèmes de contrôle régularisant l'assemblage automatique de divers éléments, avec leurs propres dispositifs de sûreté, leurs propres mécanismes vérificateurs, leur propres dispositifs de vérification de qualité, leurs systèmes d'assemblage équipés, dans certains cas, d'éléments préfabriqués et de modules, et ces systèmes possèdent une capacité inégalée dans nos machines les plus perfectionnées de reproduire toutes leurs structures en l'espace de quelques heures » (Denton, p 329).

Comment les informations génétiques de la bactérie auraient-elles pu peu à peu évoluer pour devenir des données pour un autre type de créature, alors qu'une seule erreur ou quelques erreurs mineures sur les millions de caractères dans l'ADN d'une bactérie suffit pour provoquer sa mort ?

Les évolutionnistes restent muets à ce sujet. Ils n'ont même pas d'hypothèse applicable en ce domaine.

Lee Strobel a écrit : « Les deux mètres d'ADN enrubannés dans chacune des cent billions de cellules de notre corps contiennent un alphabet chimique de quatre caractères qui explique en détail comment assembler toutes les protéines dont notre organisme se compose... Aucune hypothèse n'a réussi, et de loin, à expliquer comment ces informations ont été insérées dans la matière biologique par des moyens naturels » (Strobel, p 282).

Werner Gitt, professeur d'informatique, explique cela succinctement : « Le défaut de base de toutes les idées évolutionnistes réside dans l'origine des informations contenues dans les êtres vivants. On n'a jamais pu prouver qu'un système d'encodage et des informations sémantiques pourraient apparaître d'eux-mêmes [au moyen de la matière]... Les théorèmes informatiques prédisent que ce ne sera jamais possible. Une origine purement matérielle de la vie est donc à exclure » (Gitt, p 124).

Depuis 1859, date de la publication de l'Origine des espèces, de Darwin, la science a découvert tout un univers d'une complexité stupéfiante à l'intérieur même de la cellule.

L'argument décisif

Mis à part toutes les preuves mentionnées, démontrant la présence d'une Intelligence suprême dans les informations représentées par l'ADN, un autre fait étonnant mérite notre attention : Le nombre idéal de caractères génétiques dans le code dudit acide désoxyribonucléique, pour l'entreposage et la traduction !

De plus, le mécanisme de copiage de l'ADN, pour qu'il soit le plus efficace possible, exige que le nombre de caractères dans chaque mot soit un nombre pair. On a calculé que, de toutes les combinaisons mathématiques, le nombre idéal pour l'entreposage et la transcription est de quatre caractères.

C'est précisément ce qu'on a découvert dans les gènes de toutes les créatures vivantes sur terre, un code génétique de quatre caractères. Comme l'a expliqué Werner Gitt, « Le système d'encodage utilisé pour les êtres vivants est idéal, du point de vue technique. Cet état de fait renforce l'argument selon lequel il s'agissait d'une conception faite à dessein, plutôt qu'un coup de chance » (Gitt, p 95).

D'autres témoins

Du temps de Darwin, quand son livre sur l'origine des espèces fut publié, en 1859, la vie semblait bien plus simple. Observée sur l'un des premiers microscopes de l'époque, la cellule semblait être une simple bulle de gelée ou un protoplasme banal. À présent, quasiment 150 ans plus tard, ce point de vue a considérablement changé, la science ayant découvert tout un univers d'une complexité stupéfiante à l'intérieur même de la cellule.

Comme l'a écrit le professeur Behe : « Jadis, on s'attendait à ce que, à la base, la vie soit d'une grande simplicité. Or, cette prévision a été démolie. La vision, le mouvement, et les autres fonctions biologiques se sont avérées tout aussi sophistiquées que nos caméras de télévision et nos automobiles. La science a fait des progrès énormes lorsqu'il s'agit de comprendre comment la chimie de la vie fonctionne, mais l'élégance et la complexité des systèmes biologiques, au niveau moléculaire, ont paralysé les tentatives scientifiques visant à expliquer leurs origines » (Behe, p x).

Le Dr Meyer compare les récentes découvertes sur l'ADN au « tendon d'Achille » de la théorie évolutionniste. Il fait remarquer : « Les évolutionnistes essaient toujours d'appliquer le raisonnement darwiniste du XIXe siècle à une réalité de XXIe siècle, ce qui n'a pas de sens. À mon avis, la révolution de l'information, qui a lieu à notre époque dans la biologie, sonne le glas du darwinisme et des théories chimiques évolutionnistes » (cité par Strobel, p 243).

Et le Dr Meyer de conclure : « Je crois que le témoignage de la science étaye le théisme. Certes, il y aura toujours des frictions ou des conflits irrésolus ; néanmoins, les principales découvertes scientifiques des 50 dernières années penchent fortement vers le théisme » (ibid., p 77).

Dean Kenyon, un professeur de biologie qui s'est rétracté et a renoncé aux idées qu'il avait avancées dans son livre sur l'Evolution darwiniste, en grande partie du fait des découvertes faites sur les informations contenues dans l'ADN, a déclaré : « C'est dans ce domaine nouveau de la génétique moléculaire que l'on constate les preuves les plus convaincantes d'un dessein sur la terre » (ibid., p 221).

Récemment, l'un des athées les plus connus dans le monde, le professeur Antony Flew a reconnu qu'il est incapable d'expliquer comment l'ADN a bien pu apparaître et évoluer pour devenir ce qu'il est. Il accepte à présent le besoin d'une intelligence dans la formation du code de l'ADN.

« A mon avis, a-t-il reconnu, ce que l'ADN a prouvé, c'est qu'une intelligence a dû être impliquée dans l'assemblage extraordinaire de ces éléments si divers » (cité par Richard Ostling dans Leading Atheist Now Believes in God, Associated Press, 9 décembre 2004).

« D'une étrange et admirable manière »

Bien qu'écrites il y a plusieurs millénaires, les paroles du roi David, à propos de notre corps, sont toujours d'actualité. Il a en effet déclaré: « ...tu m'as enveloppé dans le sein de ma mère... J'ai été fait d'une étrange et admirable manière ; tes oeuvres sont merveilleuses... L'agencement de mes os ne t'a point été caché, lorsque j'ai été formé dans un lieu secret... Tes yeux m'ont vu lorsque j'étais comme un peloton, et toutes ces choses s'écrivaient dans ton livre au jour qu'elles se formaient » (Psaumes 139:13-16 , version Ostervald).

Et l'évolution dans tout cela ? Michael Denton, un savant agnostique a conclu : « Tout compte fait, la théorie darwinienne de l'Évolution est ni plus ni moins le grand mythe cosmogonique du XXe siècle » (Denton, p 358).

Tout ceci a d'énormes répercussions sur notre société et sur notre culture. Comme le précise le professeur Johnson, « toute histoire du XXe siècle cite trois penseurs ayant eu une influence clef sur notre monde : Darwin, Marx et Freud. Tous trois passaient, de leur vivant, pour des scientifiques (et, de ce fait, pour plus dignes de confiance que toute autorité religieuse ).

Or, Marx et Freud sont passés en désuétude, et même leurs adeptes, dont le nombre ne cesse de diminuer ne prétendent plus que leurs idées sont basées sur une méthodologie vaguement comparable à la science expérimentale. Je suis convaincu que Darwin sera bientôt rejeté à son tour. Sa chute sera, et de loin, la plus brutale des trois » (Johnson, p 113).

L'Evolution a occupé sa place dans les écoles, les universités et la presse, pendant près de 150 ans, mais à présent, avec la découverte du code de l'ADN, de la stupéfiante complexité de la cellule, et compte tenu du fait que l'informatique est loin d'être synonyme de matière et d'énergie, l'Évolution ne saurait se soustraire davantage au verdict final. Les preuves indiquent un « échec et mat » indiscutable pour l'évolution !

Le profil de « Rédacteur en Chef de Pour l’Avenir » représente un effort collaboratif de la création d’articles qui sont présentés soit dans notre revue, soit sur notre site internet, et qui ne sont pas attribué à un seul auteur.

 

Le darwinisme remis en question !

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La théorie de l’évolution de Charles Darwin est acceptée partout dans le monde. Comment cette théorie s’est-elle développée et peut-on s’y fier ?

Novembre 2019 marquait le 160e anniversaire de la publication de l’ouvrage historique de Charles Darwin intitulé « L’Origine des espèces ». Sa prémisse controversée a popularisé l’idée selon laquelle la grande variété de formes de vie qui existent dans le monde qui nous entoure a divergé d’un seul ou d’un petit bassin d’ancêtres communs à la suite de la survie et de la reproduction de leur progéniture dotée de traits avantageux – soit d’une « sélection naturelle ».  

Au fil du temps, cet ouvrage a, lentement, mais sûrement, trouvé son chemin dans les principes fondamentaux des sciences biologiques au sein du monde universitaire moderne. Il est difficile de trouver un professeur ou un étudiant en biologie contemporain qui rejette la théorie de l’évolution. En fait, dans les milieux universitaires, l’acceptation de l’évolution par le processus de la sélection naturelle, également connu sous le nom de darwinisme, constitue souvent le critère déterminant pour prouver son allégeance à la science plutôt qu’aux mythes.

Cependant, étant donné que la technologie a évolué et que les scientifiques comprennent de mieux en mieux l’ADN et le monde microbiologique, les récentes découvertes ont commencé à remettre en question la théorie de Darwin. Un certain nombre de scientifiques — tant croyants que non-croyants — ont conclu que la théorie de Darwin ne réussit pas à expliquer les niveaux de complexité observés dans le monde naturel.  

Ces dernières années, les scientifiques travaillant dans les domaines de la biologie, de la biochimie, voire de la psychologie ont présenté des preuves solides mettant en doute le statu quo universitaire en biologie — le château de cartes échafaudé depuis 160 ans.

La proposition de changements progressifs lents

En 1831, le jeune Charles Darwin monta à bord du H.M.S. Beagle pour entreprendre une aventure inoubliable. Pendant cinq ans, il occupait le poste de naturaliste à bord du navire. Âgé de 22 ans, Darwin, qui sortait tout juste de l’université, eut amplement l’occasion d’explorer les vastes étendues de l’Amérique du Sud, des îles Galápagos, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, ainsi que plusieurs autres régions éloignées du monde, afin de répertorier et d’observer la faune, la flore et les fossiles.  

À peine un an plus tôt, en 1830, Charles Lyell publiait le premier volume de son œuvre révolutionnaire intitulée Principles of Geology (Principes de géologie), qui popularisa l’idée voulant que les processus façonnant la Terre aujourd’hui sont les mêmes depuis des temps immémoriaux. Selon lui, on peut donc extrapoler les conditions du passé en observant les taux et les degrés de changement dans le présent.

On appela ce processus « uniformitarisme » ou « actualisme ». D’après ce principe de géologie, les longs processus actuels, qui s’échelonnèrent petit à petit sur de longues périodes, sont à l’origine de la formation des chaînes de montagnes, de l’érosion des canyons et de la formation des îles.

Avant les travaux de Lyell, on croyait généralement que la Terre avait été façonnée selon la théorie du « catastrophisme », qui postulait que les variations géologiques terrestres étaient attribuables à d’importants événements catastrophiques périodiques plutôt qu’à de lents changements progressifs.   

La théorie de l’uniformitarisme révolutionna le monde de la géologie et exerça une grande influence sur Charles Darwin. Au cours de son voyage à bord du Beagle, Darwin dévora le livre de Lyell.

Lors d’une escale à Valdivia, au Chili, l’équipage du Beagle subit un grave tremblement de terre ; après avoir levé les voiles, il découvrit le ravage que l’événement avait causé dans les villages avoisinants et sur la côte. Darwin et l’équipage observèrent à un endroit que la terre s’était déplacée de deux mètres et demi.

Combinées avec les concepts de Lyell, ces observations menèrent Darwin à considérer comment l’uniformitarisme ainsi que les lois et les forces naturelles de la biologie pouvaient avoir le même effet sur les espèces. Plus tard, il se demanda si la très grande diversité qu’il observa dans la flore, la faune et les fossiles de l’Amérique du Sud pouvait être attribuable à de petits changements progressifs opérés par un processus naturel pendant des millions d’années plutôt qu’à des changements de grande envergure survenus pendant quelques milliers d’années.  

La sélection naturelle

Plusieurs années après son périple, Darwin finit par arriver à l’idée de changements évolutifs progressifs. Mais quel processus ou mécanisme pouvait causer de tels changements ?

Darwin élevait des pigeons dans ses temps libres et était membre de plusieurs clubs d’éleveurs de pigeons en Angleterre. Il savait que des groupes de pigeons pouvaient changer par un processus artificiel d’élevage sélectif qui consistait à réunir des oiseaux possédant les caractéristiques souhaitées pour en produire d’autres semblables à eux.  

Darwin commença à se demander si un phénomène similaire existait dans la nature. Se pouvait-il que Dame Nature dicte comment les organismes évoluaient d’une génération à l’autre ?

Dans le cadre de ses voyages, Darwin observa comment les animaux produisent plus de petits que ceux qui sont en mesure de survivre. Il observa également que ces organismes se disputent la nourriture, l’eau et les partenaires. Puis il se mit à réfléchir à certains avantages permettant à certains de réussir mieux que d’autres. Si ces avantages pouvaient être transmis des parents à leur progéniture, les organismes seraient alors plus en mesure de survivre pendant plusieurs générations, car ceux qui jouissent de ces adaptations bénéfiques survivent et se reproduisent contrairement à ceux qui en sont privés.

C’était un mécanisme favorisant l’évolution que Darwin appela « sélection naturelle ».

Dans cette optique, Darwin reconsidéra bon nombre des observations qu’il avait faites initialement aux îles Galápagos. Il avait découvert que le bec et la forme du corps des pinsons variaient énormément dans ces îles.  

D’autres étudièrent ces pinsons plus tard et observèrent que certains types de becs prévalaient sur certaines îles et qu’il semblait exister une corrélation directe avec le type de nourriture qu’ils consommaient. Les types de becs semblaient même changer en fonction de la disponibilité de la nourriture d’une île à l’autre, ce qui semblait impliquer que les oiseaux qui n’étaient pas adaptés à la source de nourriture disponible mouraient. Ceux qui jouissaient des adaptations bénéfiques survivaient et se reproduisaient, transmettant ainsi ces adaptations à leur progéniture.

Les variations entre les pinsons allaient être utilisées pour montrer que les espèces changent, la conclusion étant, comme l’avait proposé Darwin, que les organismes changent au fil des générations et qu’ils développent des adaptations structurelles en fonction des conditions environnementales qui évoluent, par voie de sélection naturelle. (Or, on a fait remarquer que les variations observées chez les pinsons fluctuent à l’intérieur de certaines limites et qu’il ne s’agit pas d’une progression développementale marquée.)

Darwin comprenait qu’une telle adaptation structurelle s’imposait pour remplir une fonction essentielle.

Le fonctionnalisme et le structuralisme en biologie

Darwin vint à voir le monde d’un point de vue fonctionnaliste.

Pendant près de deux siècles, les biologistes ont étudié les questions relatives à la nature de la forme organique selon deux points de vue contraires : celui du fonctionnalisme et celui du structuralisme.

Un biologiste fonctionnaliste croit que l’ordre et la structure des organismes vivants, comme un bec d’oiseau ou un membre à cinq doigts, résultent d’un besoin fonctionnel. Pour les fonctionnalistes, le premier principe organisateur de la biologie, c’est l’adaptation en fonction des conditions environnementales.

Quant au structuralisme (également appelé « formalisme »), il maintient que les lois de la forme biologique régissant les systèmes vivants, ce qui comprend les contraintes internes, se trouvent à la base de la structure des organismes. Ainsi, les divers aspects physiques des organismes sont perçus comment étant limités à certains groupes de formes.

Prenons, par exemple, la membrane qui enveloppe une cellule animale et qui contrôle le transport dans la cellule et depuis la cellule. Elle est composée d’une série de molécules phospholipides. Les structuralistes diraient qu’elle résulte des lois de la chimie et de la physique qui ne permettent qu’un nombre limité de structures possibles au lieu de suivre un processus d’adaptation non dirigé et illimité.

Selon les lois naturelles, on peut observer des limites dans le repliement des protéines, la molécule d’ADN, l’organisation des autres composés chimiques et la formation des cristaux. Ceux-ci ne peuvent être organisés que d’un certain nombre de façons. D’après les structuralistes, les modèles structuraux courants des diverses créatures, comme les membres à cinq doigts des divers oiseaux, reptiles, animaux marins et mammifères, sont des formes prédéfinies et ne résultent pas d’une fonction donnant lieu à une structure.

Comme nous le constaterons plus loin, le structuralisme permet une certaine adaptation, mais il explique ce phénomène d’une façon très différente du fonctionnalisme.

Un château de cartes

Assise du darwinisme, le fonctionnalisme constitue le point de vue dominant des biologistes modernes. Mais qu’arriverait-il si la théorie de l’évolution était entièrement fondée sur une fausse hypothèse ? Qu’arriverait-il si la théorie selon laquelle les organismes sont amenés à évoluer d’une manière aléatoire non dirigée en réponse à une pression externe était fausse ? Quels facteurs internes prédéterminés sont alors responsables de la forme et de l’organisation moléculaires au niveau cellulaire, celles-ci étant la base même de l’adaptation ?

Michael Denton, docteur en biochimie et auteur des ouvrages intitulés « Évolution : Une théorie en crise » (Evolution: A Theory in Crisis, Nature’s Destiny) et « Evolution: Still a Theory in Crisis » (L’évolution : une théorie toujours en crise), est un éminent promoteur du structuralisme. « Bien entendu, dit-il, tous les structuralistes acceptent que les organismes opèrent certaines adaptations en réponse à des conditions environnementales externes. Cependant, celles-ci étaient considérées comme des “masques adaptatifs”, greffés en quelque sorte aux plans de base sous-jacents ou aux “modèles primitifs”. Les divers membres des vertébrés, tels que les nageoires pour nager, les mains pour saisir un objet, les ailes pour voler, découlent donc tous de modifications du même plan ou modèle sous-jacent, qui ne sert à aucun besoin environnemental en particulier. » (« Two Views of Biology: Structuralism and Functionalism », Evolution News, 2016)

Les structuralistes estiment qu’il existe une certaine adaptation, mais que cette adaptation ne découle pas fondamentalement de facteurs environnementaux. En réalité, des facteurs internes comme la génétique produisent des modèles spécifiques qui peuvent parfois être modifiés par la voie d’une sélection naturelle menant à une microévolution ou à une variation mineure. Cela ne permet pas l’émergence d’une structure issue d’une mutation aléatoire et d’une macroévolution.  

Denton ajoute ceci concernant les pinsons de Darwin : « Compte tenu du portrait génétique développemental qui se dessine, il est maintenant relativement facile d’envisager comment une modification adaptative progressive des modèles d’expression de quelques gènes pourrait générer les différentes formes de becs observées aujourd’hui chez les pinsons des îles Galápagos. L’évolution des becs des pinsons ne requiert aucun agent causal au-delà de la sélection naturelle. Certains becs de pinson se sont avérés avantageux et d’autres, pas.

« La leçon des îles Galápagos, de même que tous les cas semblables de microévolution, c’est que la sélection cumulative exercera sa magie dans la mesure où il existera un continuum fonctionnel plausible ou empiriquement connu au niveau morphologique [structural] ou génétique, menant d’une espèce ou d’une structure ancestrale à une espèce ou à une structure descendante. » (« Evolution: A Theory in Crisis Revisited [le premier de trois ouvrages] », Inference: International Review of Science, le 15 octobre 2014) Autrement dit, la forme du bec existait au départ et a progressivement été modifiée pour prendre une forme semblable.

Cela diffère considérablement de l’évolution darwinienne. Selon Darwin, de légères variations observables d’une génération à l’autre sur de longues périodes allaient produire, par le processus de la sélection naturelle connu aujourd’hui sous le nom de « macroévolution », des structures et des formes de vie entièrement différentes.  

Toutefois, dans un monde de pensée scientifique plus primitif, Darwin ne se rendait pas compte des nombreux problèmes majeurs occasionnés par ce raisonnement.

La génétique et les mutations génétiques, que les darwinistes allaient utiliser pour expliquer la modification des espèces, ne furent comprises que bien plus tard. Grâce à cette nouvelle compréhension, on se rendit compte que, souvent, de telles mutations s’avéraient nocives et qu’elles causaient plus d’inconvénients que d’avantages. De plus, les mutations ne sont pas toujours héréditaires. Il arrive qu’une nouvelle mutation, même une rare mutation bénéfique, ne soit pas transmise à la prochaine génération.

Or, Michael Behe, docteur en biochimie et auteur de l’ouvrage intitulé « La boîte noire de Darwin : L’Intelligent Design » (Darwin’s Black Box: A Biochemical Challenge to Evolution), expose une nouvelle prise de conscience dans son livre intitulé Darwin Devolves: The New Science About DNA That Challenges Evolution (Darwin surpassé : La nouvelle science de l’ADN qui défie l’évolution) :

« L’évolution darwinienne s’opère surtout par endommagement ou rupture de gènes, ce qui, contrairement à la logique, favorise parfois la survie. Autrement dit, le mécanisme est fortement volutionnaire. Il favorise la perte rapide d’information génétique. Des expériences de laboratoire, de la recherche menée sur le terrain et des études théoriques indiquent toutes fermement que, par conséquent, les mutations aléatoires et la sélection naturelle rendent l’évolution autolimitative. En d’autres termes, des facteurs qui favorisent la diversité aux niveaux les plus élémentaires de la biologie la préviennent activement à des niveaux plus complexes. Le mécanisme de Darwin fonctionne surtout du fait qu’il gaspille l’information génétique pour en profiter à court terme. » (2019, p. 37-38 ; accent mis par l’auteur dans le texte original)

En réalité, du point de vue de l’ADN, le processus évolutif empêche d’atteindre le niveau de complexité qui peut être atteint au dire des évolutionnistes, ce qui renforce ultimement la position des structuralistes.

L’évolution réfutée par la complexité irréductible

Behe présenta auparavant la question de la « complexité irréductible », expression qu’il créa après avoir été exposé aux fondements de ce concept dans d’autres ouvrages comme le livre de Denton intitulé « Évolution : Une théorie en crise ». Cela signifie que les systèmes complexes doivent avoir toutes leurs composantes en place pour pouvoir fonctionner et être transmis à la prochaine génération — et que les composantes ne peuvent s’unir progressivement au cours de plusieurs générations. C’est pourquoi les changements non fonctionnels ne seraient nullement avantageux — et risqueraient même d’être désavantageux — de sorte que de tels changements ne seraient pas transmis.

Denton donna comme exemple les poumons des oiseaux. Alors que la plupart des organismes ont des poumons de type « soufflets », où l’air pénètre, les échanges gazeux se réalisent et les gaz échangés sont exhalés alors que les « soufflets » se ferment, les oiseaux ont des poumons de type « circuits ». Ceux-ci ne changent pas de volume lors de la respiration comme ceux des mammifères et des reptiles. L’air pénètre dans les sacs aériens postérieurs de l’oiseau, puis dans les poumons ; des poumons, il accède aux sacs aériens antérieurs et en ressort. Ce phénomène survient sans que les poumons ne se gonflent ni se contractent. Le flux d’air est unidirectionnel, efficient et complexe.

Ce niveau de complexité n’aurait pu résulter de mutations aléatoires échelonnées sur plusieurs générations. C’est là un exemple de complexité irréductible. Si les poumons des oiseaux avaient évolué dans le temps, comment les formes transitionnelles des créatures ailées auraient-elles fait pour respirer ?

Est-ce probable que le besoin fonctionnel ait mené à la structure à la suite d’une série de mutations aléatoires non guidées ? Ou est-il davantage probable que la structure prédéterminée ait mené à la fonction ? Cette dernière hypothèse est clairement la bonne.  

La molécule de l’ADN ainsi que sa transcription et sa traduction dans la cellule constituent un autre exemple de complexité irréductible.

La réplication, la transcription et la traduction de l’ADN, soit le processus complexe de la duplication de la molécule d’ADN, de sa transcription en ARN messager (ARNm), puis de sa traduction en séquences d’acides aminés et de sa protéosynthèse, constituent un autre système irréductiblement complexe. Toute mutation aléatoire dans le processus qui empêche le système de fonctionner de façon harmonieuse entraîne un manque de protéosynthèse et la mort probable de l’organisme.

Le système devait être en place dans sa totalité depuis le début, sinon il n’aurait pas pu existé.

Un créateur et un législateur

Tout cela implique une force directrice.  

Même s’il est en faveur du structuralisme et qu’il s’oppose à l’évolution darwinienne, Michael Denton demeure un ardent évolutionniste. Il n’attribue pas à une force supérieure la conception (ou le design), qu’il estime implicite, mais il croit qu’il existe forcément une sorte de guide – une force directrice. Il croit en un ordre premier qui confère la structure et en un ordre adaptatif qui la modifie au besoin.  

Quant à Michael Behe, il défend la conception intelligente. Il croit qu’un concepteur a créé ces modèles et ces formes, et que Dieu est ce Concepteur.

Si nous admettons que ces scientifiques ont raison en affirmant que le structuralisme est le paradigme selon lequel nous devrions voir le monde, en reconnaissant que c’est la structure prédéterminée qui a mené à la fonction, la seule conclusion logique que nous pouvons tirer, c’est que quelqu’un ou quelque chose a établi cette structure dès le départ. Quelqu’un ou quelque chose a dicté les lois naturelles qui font en sorte que les protéines se replient d’une façon prévisible, que les cristaux se forment d’une manière précise et que les gènes s’expriment d’une façon particulière.

Selon Genèse 1, il est clair que c’est Dieu qui créa le ciel et la Terre. C’est Lui qui a conçu et façonné la Lune et les étoiles, les continents, les plantes et les animaux, ainsi que l’humanité, à Son image.

Dans Jérémie 33:25, Dieu déclare que c’est Lui qui créa l’ordre dans les cieux et sur la Terre en établissant le jour et la nuit, que c’est Lui qui créa les lois de la physique qui régissent notre Univers.

C’est là l’explication la plus raisonnable pour toutes les preuves dont nous disposons. La structure à des fins particulières est issue de l’esprit et des mains d’un Créateur intelligent suprême. La Bible nous parle de ce Créateur et de Son plan pour vous et moi, Sa création toute spéciale, Ses véritables enfants !

Le profil de « Rédacteur en Chef de Pour l’Avenir » représente un effort collaboratif de la création d’articles qui sont présentés soit dans notre revue, soit sur notre site internet, et qui ne sont pas attribué à un seul auteur.

 

Charles Darwin :

son cheminement et l'« évolution » de ses idées
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Près de 150 ans se sont écoulés depuis la publication de L'Origine des espèces, véritable catalyseur d'une révolution théologique, philosophique et scientifique. Qui n'a pas entendu parler de la théorie de l'Évolution ? Par contre, on connaît peu son auteur et ce qui l'a poussé à son élaboration.

D'ici à quelques mois, on fêtera le bicentenaire de la naissance de Charles Darwin et d'Abraham Lincoln, tous les deux nés le 12 février 1809, et le 150e anniversaire de la publication de L'Origine des espèces. De nombreuses célébrations auront lieu, en souvenir de ces deux personnages influents dans l'histoire du monde.

Abraham Lincoln, le 16e président des Etats-Unis, est surtout connu pour trois réalisations importantes : sa proclamation d'émancipation des esclaves américains ; ses efforts en vue de préserver l'unité des Etats- Unis ravagés par la guerre civile ; et ses actions qui en ont fait l'un des dirigeants les plus humains et les plus respectés de ces derniers siècles.

Néanmoins, des deux, Charles Darwin est celui qui a le plus influencé le monde au niveau social, psychologique, politique et scientifique. Les idées issues de la théorie darwinienne de l'Évolution saturent encore la plupart des disciplines scientifiques et les écoles de pensées philosophiques présentées dans les écoles, les universités et la presse populaire. Il y a quelques mois, une chaîne de télévision scientifique a qualifié la théorie darwinienne de l'Évolution de « plus importante des cent plus grandes découvertes scientifiques de tous les temps ».

« Un mystère inéluctable pèsera toujours sur l'origine de la théorie de la sélection naturelle, de même qu'un voile indéfinissable pèsera toujours sur le vrai Charles Darwin »

Qui, au juste, était Charles Darwin ? Pourquoi sa théorie de l'Évolution a-t-elle eu un tel impact ? Ce qu'il disait était-il juste ?

On a beaucoup parlé de lui, mais sans doute sa vie est-elle traitée de manière plus détaillée dans deux oeuvres (pro évolutionnistes) récentes intitulées Darwin : The Life of a Tormented Evolutionist (1992), par Adrian Desmond et James Moore, et les deux tomes Charles Darwin : Voyaging (1995) et Charles Darwin : The Power of Place (2002) par le Pr Janet Brown, de Harvard. En plus de ces deux biographies, Darwin rédigea sa propre autobiographie, et son fils Francis écrivit lui aussi un livre sur sa vie.

À l'opposé, parmi les ouvrages contre Darwin et sa théorie, on compte le brillant exposé Evolution : A Theory in Crisis (1985), par le biochimiste et physicien Michael Denton, et Darwin on Trial (1991) par le professeur de droit, Phillip Johnson, de l'Université de Californie, pour n'en citer que quelques-uns. Plusieurs informations, dans le présent article, sont tirées de ces sources.

La jeunesse de Darwin

On suppose généralement que Darwin est l'auteur de la théorie de l'Évolution. Or, le concept évolutionniste date de la Grèce antique. On doit à Darwin l'idée d'un mécanisme permettant d'expliquer ladite théorie : la sélection naturelle.

Robert et Erasmus (le père et le grand-père de Charles) furent les deux êtres les plus influents dans sa jeunesse. Bien qu'Érasmus soit décédé avant la naissance de Charles, Robert fit en sorte que son fils étudie les écrits de son grand-père sur l'Évolution.

Erasmus Darwin, en effet, avait écrit un livre intitulé Zoonomia, qui contenait bon nombre d'idées évolutionnistes que Charles allait adopter par la suite. Erasmus avait réussi en tant que médecin, ainsi que son fils Robert, et tous les deux étaient contre le christianisme, bien qu'ils se soient bien gardés de le révéler au public. « Le nom de Darwin, ont écrit Desmond et Moore, était déjà lié à l'athéisme subversif. Le Dr Robert était luimême un libre-penseur de placard… » (p. 12)

Charles Darwin finit par rejeter le christianisme, en partie parce qu'il ne pouvait accepter le sort réservé selon lui aux incroyants comme son grand-père, son père, son frère aîné et lui-même. Il écrivit dans son autobiographie : « L'incrédulité m'envahit peu à peu, d'abord lentement, puis totalement. Ce [processus] a été si imperceptible que je ne m'en suis pas inquiété, et, par la suite, je n'ai jamais douté du bien fondé de ma décision.

« En effet, je peux difficilement concevoir que l'on puisse souhaiter que le christianisme ait raison ; car si c'était le cas, il semble bien, selon le texte, que les incrédules, y compris mon père, mon frère et presque tous mes meilleurs amis subiront un châtiment éternel. Il s'agit là d'une doctrine maudite » (édition électronique).

Hélas, Darwin était influencé par une optique erronée bien que fort répandue de la vraie doctrine chrétienne (pour de plus amples détails à ce sujet, lire notre brochure gratuite intitulée « Qu'arrive-t-il après la mort ? »)

Darwin perdit sa mère à l'âge de 8 ans. Il suivit les voies sans retenue de libre penseur de son père et de son défunt grand-père. Il écrivit dans son autobiographie : « Je dois admettre qu'étant jeune garçon, il m'était amplement permis d'inventer délibérément des faussetés, et que cela se faisait toujours pour le compte de l'effervescence provoquée » (C'est nous qui soulignons).

« Il voulait se faire remarquer, être loué », ajoutent Desmond et Moore. « Tout ce qu'il faisait en classe, il le faisait pour le simple plaisir que lui procurait l'attention et la surprise que cela engendrait, et ses mensonges élaborés lui faisaient plaisir, comme une tragédie ». Il racontait des histoires à dormir debout à propos d'histoire naturelle… Un jour, il inventa une histoire compliquée pour montrer à quel point il aimait [démontrer sa vérité]. C'était sa manière de garçon de manipuler les gens » (p. 13).

« Il disait souvent des mensonges, prétendant avoir vu des oiseaux rares, confirme Janet Brown. Ces mensonges ne s'accompagnaient jamais du moindre sentiment de honte…Soyons francs : ils reflétaient un besoin d'attirer l'attention. Il voulait être admiré… Les mensonges et les sensations fortes les accompagnant étaient pour lui indissociables des délices de l'histoire naturelle » (Charles Darwin : Voyaging, p 13-14).

Comme nous allons le voir, ces tendances à raconter des histoires intéressantes mais imaginaires et ce goût pour la dissimulation de secrets allaient, hélas, ressurgir plus tard dans sa vie d'adulte. Comme le fait remarquer un biographe : « Un mystère inéluctable pèsera toujours sur l'origine de la théorie de la sélection naturelle, de même qu'un voile indéfinissable pèsera toujours sur le vrai Charles Darwin » (Loren Eiseley, Darwin and the Mysterious Mr X, 1979, p. 93).

En classe, Darwin n'était pas très bon élève. Et quand il abandonna ses études de médecine, son riche père l'envoya à Cambridge, espérant le voir réussir en quelque chose.

Dans son autobiographie, il admet : « Quand j'abandonnai les études, je n'étais, pour mon âge, ni bon ni mauvais en classe. Je crois que, pour mes maîtres et pour mon père, je passais pour un garçon très ordinaire, d'une intelligence au-dessous de la moyenne. Mon père me dit un jour : « Tu ne penses qu'à tirer, qu'à attraper des chiens et des rats, tu te déshonoreras et fera honte à ta famille ».

Autour du globe, sur le Beagle

Son père, bien que rejetant le christianisme, estimait préférable que son fils indiscipliné et insouciant vive l'existence d'un pasteur rural car il pourrait ainsi faire ce qui l'intéressait en histoire naturelle.

En fait, Darwin reçut son diplôme en théologie et, pour un temps, adopta l'Écriture. Mais avant de décrocher un poste dans le clergé, on lui offrit une couchette sur le vaisseau HMS Beagle, et on lui proposa de s'asseoir à la table du capitaine lors des repas, pour lui tenir compagnie. Il n'était pas le naturaliste de bord ; ce poste fut confié au chirurgien du bateau. Ce voyage de cinq ans autour du monde allait avoir un profond impact sur sa vie et sur ses convictions.

Quatre expériences particulières façonnèrent sa vie. La première : son voyage. Il se mit à se fasciner pour l'histoire naturelle et la géologie, et ce grand amour allait durer toute sa vie.

La seconde : Son contact avec le christianisme, sa constatation de la bigoterie du capitaine du Beagle, Robert FitzRoy, le poussa à rejeter la religion.

La troisième : Sa lecture des ouvrages de Charles Lyell sur la géologie, dans lesquels l'auteur affirmait que notre planète est vieille de plusieurs millions d'années ; sa foi en la Bible en fut ébranlée, et l'envie lui passa de faire carrière dans le clergé.

La quatrième : Sa perplexité face à l'infinie variété des créatures qu'il observa, notamment aux îles Galápagos. Il se demanda comment ces espèces différentes pouvaient bien s'accorder avec les récits de son temps évoquant la Création.

De retour en Angleterre, las de son long et périlleux voyage, il se promit de ne plus jamais voguer sur un bateau à voile. Il allait dorénavant passer le plus gros de son temps chez lui et dans les environs, à Downe, ou à Londres.

À 29 ans, il épousa sa cousine Emma, et l'on eut dit qu'il se préparait à vivre comme un aristocrate anglais typique, vivant confortablement de l'argent de son riche père, entouré d'une cohorte de cuisiniers, de serviteurs, de majordomes et de jardiniers. Il ne travailla jamais pour personne et disposait de toutes les richesses et du temps voulus pour n'agir qu'à sa guise.

Des idées contraires sur la sélection naturelle

Il consacra sa vie à l'étude de la nature, espérant bien se faire un nom comme naturaliste.

À la lecture du livre de Thomas Malthus, Essai sur le principe de Population, il fut frappé par la similitude entre la lutte compétitive de l'homme pour les ressources limitées, et, dans la nature la lutte continuelle pour survivre. Cela fit germer dans son esprit l'idée d'une éventuelle évolution, d'une sélection naturelle et d'une survie du plus fort. « À ce stade, au moins, j'avais une théorie sur laquelle travailler », écrivit-il.

Dans l'esprit de Darwin, des mutations génétiques au hasard donneraient à certains nouveaux-nés des avantages physiques sur les autres. Ces créatures plus fortes auraient la prééminence dans les luttes avec les conditions de l'environnement, et entre elles, pouvant ainsi se reproduire en plus grand nombre, transmettant leur avantage génétique à la génération suivante. Darwin imagina qu'au bout de nombreuses générations, cela donnerait naissance à des espèces totalement différentes, d'où la formidable diversité de la flore et de la faune existantes.

En réfléchissant à l'Évolution – appelée alors transmutation – Darwin se mit à douter de la nécessité de la présence d'un Dieu créateur.

Craignant de divulguer ses idées radicales, il se mit à rédiger des carnets de notes, gardant le secret sur ce sujet. Pour un gentilhomme de la campagne, marié à une chrétienne et ayant beaucoup d'amis chrétiens, il souhaitait garder pour lui ses idées hérétiques. Il déclara par la suite qu'elles lui donnaient le sentiment de « confesser un meurtre ».

Il dissimula donc habilement ses idées et se servit de nombreux euphémismes. Comme l'ont écrit Desmond et Moore, « Il se mit à inventer des moyens de dissimuler son matérialisme. » « N'en parle pas, se dit-il ; contente- toi de parler de comportement mental hérité : Pour éviter de révéler à quel point je crois au matérialisme, s'empressait-il de gribouiller, fais seulement allusion aux émotions, aux instincts, aux degrés de talents, qui sont héréditaires (sic)… » Il apprenait à soigneusement peser ses mots (p. 259).

En revanche, dans ses carnets tenus secrets, il était assez candide pour écrire : « Que tu es matérialiste ! » Dans la terminologie de l'époque, cela décrivait quelqu'un croyant qu'il n'existe que de la matière dans l'univers, et que cet univers strictement matériel est gouverné par des lois physiques, sans que la présence d'un Créateur soit nécessaire.

Malheureusement, en essayant de vivre de manière respectable, très normale en apparence, sa conscience se mit à le déchirer du fait de ses idées choquantes. Et Desmond et Moore de poursuivre : « Dès lors, en profondeur dans son oeuvre clandestine, à amasser des notes de nature à choquer ses compatriotes géologues, sa santé se mit à se détériorer. Il vivait une double vie, faisant deux poids deux mesures, incapable d'aborder ses travaux sur les espèces avec qui que ce soit… par crainte de passer pour irresponsable, profane, ou pire » (p. 233).

Deux décès accablants dans la famille

Il reçut ensuite deux chocs dévastateurs pour sa jeune famille. D'après la biographe Janet Browne, le décès, à l'âge de dix ans de sa fille tant aimée Annie, suivi un an plus tard par celui de son premier fils William, l'aigrit considérablement envers Dieu. « Ce décès marquait le début de la dissociation consciente de Darwin envers le Dieu traditionnel… La morosité s'installa. L'engourdissement progressif de ses sentiments religieux… et le monde profane de sélection naturelle qu'il continuait à créer s'entrechoquèrent implacablement avec le vide causé par les deuils successifs » (p. 503).

Or, nous pourrions dire, ce qui était ironique c'était que Darwin était victime de sa propre théorie concernant la sélection naturelle, du fait des dangers génétiques liés aux unions consanguines.

En 1839, il avait épousé sa cousine Emma. Déjà, à plusieurs reprises, les deux familles avaient eu des mariages entre proches, une tendance dangereuse en matière d'hérédité. Vingt-six enfants naquirent de ces mariages entre cousins ; 19 d'entre eux étaient stériles, et 5 moururent prématurément, y compris la fille et le premier garçon de Darwin. Bon nombre d'entre eux étaient handicapés mentaux ou souffraient d'autres maladies héréditaires, comme c'était le cas pour son dernier fils. Toutes ces situations provoquèrent [chez Darwin] une grande hostilité à l'égard d'un Dieu capable d'intervenir.

« Un aumônier du diable »

À ce stade, Darwin se débattait avec l'idée de publier sa théorie, craignant d'être mis à l'écart. Moore écrit : « La pression devint évidente… Dans une lettre, Darwin… laissa échapper : Quel livre un aumônier du diable peut-il écrire à propos des oeuvres maladroites, inutiles, basses comme des gaffes et horriblement cruelles de la nature ! « C'était par un livre, révélant son manque de foi, que Darwin craignait d'être accusé et exposé à un châtiment comme l'aumônier original du diable, le révérend Robert Taylor, le diplômé de Cambridge et prêtre apostat jeté en prison à deux reprises pour blasphème ». (Darwin - A Devil's Chaplain ? édition électronique en ligne).

Il finit par écrire ce qu'il appela lui-même son « maudit livre », mais la plupart de ses écrits demeurèrent secrets pendant 20 ans. Ce n'est que lorsqu'un collègue, Alfred Russel Wallace, lui eut envoyé un article proposant essentiellement la même théorie, qu'il se sentit poussé à agir. Craignant que Wallace ne passe pour l'auteur de cette dernière, Darwin lut d'abord son propre article, puis celui de Wallace, lors d'une réunion d'experts scientifiques.

Depuis le moment où il commença à écrire ses carnets secrets de notes sur l'Évolution et le matérialisme, il fut, une grande partie de sa longue vie, en proie à de terribles désordres psychosomatiques. Il fut, pendant 40 ans, la plupart du temps en mauvaise santé.

Non seulement il souffrit de maux apparemment provoqués par son état psychologique, mais il fut en outre envahi de doutes à propos de son propre livre. Il confia à plusieurs collègues savants : « Il ne s'agit que d'un simple chiffon d'une hypothèse contenant autant de déficiences et de trous que de parties logiques… [mais] je puis y porter mon fruit à vendre… Il est préférable d'avoir un pauvre chiffon à vendre comme fruit, que de ne rien avoir ». Il déclara à un autre collègue : « J'ai consacré ma vie à un fantasme (sic) » (cité par Desmond et Moore, p. 475- 477).

Le fruit qu'il cherchait à vendre, c'était, évidemment, sa théorie de l'Evolution, laquelle comportait une attaque directe des notions prévalentes sur Dieu, le christianisme et la Bible. Et quel fruit empoisonné !

Comme l'expliquent Desmond et Moore, « Atteignant le comble du radicalisme, Darwin en mesura les conséquences cataclysmiques. Dès que l'on part du principe que les espèces… peuvent s'entrecouper… tout l'édifice vacille et s'écroule. Sa cible, c'était « l'édifice » de la Création avec tout ce qui y touche. Il plongeait les regards dans l'avenir, et voyait l'édifice miraculeux s'écrouler » (p. 243).

Arrivant au bon moment

Bien que Darwin soit déchiré par le doute, ses idées arrivèrent à un moment « opportun ». Cette période de l'histoire était fortement influencée par la Révolution française, par le renversement de plusieurs monarchies et par la perte de pouvoir du clergé européen. Dans son autobiographie, Darwin a écrit : « Rien n'est plus remarquable que la prolifération du scepticisme ou du rationalisme pendant la seconde moitié de ma vie ».

Il put exploiter les courants politiques et sociaux radicaux présents dans la société qui l'entourait. On vivait l'avènement de l'ère de l'optimisme ; la science, prometteuse, allait conduire à une époque de progrès scientifiques et matériels constants étant en mesure d'élucider toutes les questions posées par l'homme et de résoudre tous ses problèmes sans avoir recours à la religion. C'était une époque où les églises passaient, aux yeux des radicaux comme Darwin, pour corrompues et désuètes.

Darwin proposait une théorie qui, en somme, pour bien des gens, éliminait le besoin d'un Dieu Créateur, avec seulement des mécanismes physiques fonctionnant au hasard, la sélection naturelle et l'adaptation se chargeant de la création. « Sa vision, expliquent Desmond et Moore, cessait d'en être une soutenue personnellement par un Dieu patricien mais engendrée par lui-même. Des échinodermes (créatures marines telles que l'étoile de mer), tout avait surgi grâce à une redistribution légitime de matière vivante du fait d'un environnement géologique ordonné et changeant » (p. 237).

Il importe de noter que dans les versions plus tardives de l'Origine des espèces, Darwin ajoute le terme « Créateur » à plusieurs endroits et que dans sa conclusion, à un moment donné, il déclare : « Il y a une majesté dans cette optique de la vie, avec ses divers pouvoirs, ayant été insufflée à l'origine par le Créateur, dans quelques formes ou dans une seule ». Néanmoins, il confessa plus tard à ses collègues outrés [par une telle mention] que cette mention d'une évolution théiste ou divine avait pour objet d'adoucir les sentiments de sa femme chrétienne et du public partageant l'opinion de son épouse.

Néanmoins, Darwin admit changer d'idées et prétendit être agnostique. Dans une lettre qu'il rédigea en 1879, il écrivit : « Je n'ai jamais été athée dans ce sens que je ne n'ai jamais nié l'existence d'un Dieu… [le terme] « Agnostique » décrirait mieux mes idées » (Darwin to J. Fordyce, publié par lui dans Aspects of Scepticism, 1883).

Les répercussions de la théorie

Les répercussions de la théorie de Darwin allaient s'avérer catastrophiques. L'athéisme et le laïcisme gagnèrent énormément en popularité. Comme l'a déclaré l'un des partisans modernes les plus acharnés de Darwin et de l'athéisme, Richard Dawkins, « Darwin a permis qu'on s'épanouisse intellectuellement en tant qu'athée » (The Blind Watchmaker, 1986, p. 6).

Le matérialisme scientifique se répandit comme un feu de brousse. Par gratitude, Karl Marx - le père du communisme - envoya à Darwin un exemplaire de son oeuvre principale sur le communisme, Das Kapital. « Bien que développé à la manière anglaise rudimentaire, écrivit-il à son collègue communiste Fredrich Engels, ce livre, en matière d'histoire naturelle, sert de base à nos idées ». À quelqu'un d'autre, il écrivit de l'oeuvre de Darwin : « Cela m'arrange bien en ce sens que cela me fournit un fondement, en science naturelle, à la lutte historique des classes » (Browne, p. 188).

Ce soutien évolutionniste allait, tout compte fait, fortement contribuer à l'établissement de l'édifice philosophique des deux fléaux du communisme et de l'athéisme en Russie, en Chine et dans de nombreux autres pays.

À mesure que les idées de Darwin gagnèrent en popularité, on se mit à remettre en question les absolus moraux. En l'absence de Créateur, tout semble permis. S'il n'y a pas de Dieu, nos actions ne semblent pas attirer la moindre conséquence. Quand il n'y a pas de plus haute autorité que soi, la raison du plus fort devient la norme ; on se dit qu'il suffit d'appliquer la loi de la jungle pour parvenir à ses fins. Seuls les plus forts survivent.

Comme pour couronner le tout, en 1871, Darwin écrivit sa « Descendance de l'homme », d'après laquelle l'homme descendrait du singe, un livre comportant des spéculations non fondées ainsi que des prétentions racistes, y compris celle de la supériorité des blancs (les blancs étant supposément de plus lointains ancêtres du singe que les noirs, dans la chaîne de l'Évolution).

Plus tard, Hitler se servit de quelques-unes de ces idées, parlant de « darwinisme social » lors de la IIe Guerre mondiale, pour éliminer des millions de Juifs et autres ethnies, sous prétexte qu'ils représentaient une race inférieure. Il disait : « La nature est cruelle ; par conséquent, nous aussi, parfois, devons l'être… J'ai le droit d'éliminer des millions [d'êtres] d'une race inférieure se reproduisant comme du venin ! … Les instincts naturels poussent non seulement tous les êtres humains à conquérir leurs ennemis, mais aussi à les détruire » (cité par Hermann Rauschning, The Voice of Destruction, 1940, p. 137-138).

En somme, Hitler pouvait prétendre appliquer la théorie de l'Évolution, ne faisant que hâter la fin inévitable des faibles. C'était nécessaire, selon lui, pour faire de la place pour une espèce mieux adaptée et supérieure. À ses yeux, cela justifiait, scientifiquement et moralement, ses idées tordues, et, en grande partie du fait de ses conceptions faussées, quelque 65 millions de personnes périrent pendant la IIe Guerre mondiale.

Des défauts dans la théorie de Darwin

À l'approche du 150e anniversaire de L'Origine des espèces, les idées de Darwin sont loin de faire l'unanimité. La croyance en Dieu, en la Création et en la Bible n'a pas disparu; bien qu'elle ait diminué.

À mesure que d'autres découvertes scientifiques sont faites, comme celles sur le génome humain de l'ADN (représentant des instructions de 3 milliards de caractères génétiques minutieusement assemblés), sur la déroutante complexité de la cellule ; en l'absence totale de formes intermédiaires entre les divers types de plantes et d'animaux, la théorie de Darwin est à bout de souffle.

« Il n'y a pas longtemps, mettons 25 ans, fait remarquer Patrick Glynn, un ancien athée, docteur en philosophie de Harvard (1997), une personne raisonnable évaluant les preuves purement scientifiques sur la question, aurait probablement penché en faveur du scepticisme. Ce n'est plus le cas. À présent, les données concrètes penchent fortement en faveur de l'hypothèse de Dieu » (God : The Evidence, 1997, p. 55-56).

Hélas, de nombreux savants ne sont guère disposés à renoncer à la théorie de l'Évolution, à cause des implications théologiques et philosophiques que cela impose.

Le biologiste de Harvard Richard Lewontin a un jour candidement admis : « Nous prenons le parti de la science en dépit de l'absurdité manifeste de certains de ses concepts, en dépit de la tolérance – de la part de la communauté scientifique – pour des histoires toutes faites mais non prouvées, parce que nous nous sommes engagés au départ à rester attachés… au matérialisme… Nous ne pouvons donc pas entrouvrir la porte et y permettre un pied divin de la bloquer » (Billions and Billions of Demons, revue new-yorkaise des livres, 9 janvier 1997, p. 31).

Où sont les preuves ?

Évidemment, ce qu'il manquait toujours à Darwin, c'étaient les preuves, les formes de vies intermédiaires entre un organisme d'une cellule et celui composé de nombreuses cellules ; entre les reptiles et les mammifères ; entre le singe et l'homme, pour n'en nommer que quelques-unes. « Comment se fait-il que chaque formation géologique et chaque strate ne soit pas saturée de ces chaînons intermédiaires ? La géologie, assurément, ne révèle pas le moindre enchaînement organique progressif détaillé ; et c'est probablement l'objection la plus sérieuse et la plus flagrante qu'on puisse avancer contre la théorie » (The Origin of Species, 1958, Mentor Edition, p. 293-294).

Que fit donc Darwin ? Il esquiva la question relative à l'absence de fossiles en disant que le registre géologique n'avait été que partiellement étudié et était incomplet. Or, à présent, d'après le biochimiste Michael Denton, 43 des 44 ordres de vertébrés terrestres ont été découverts comme fossiles (soit 97%), et aucune forme intermédiaire n'a été découverte parmi ces groupes. Pas même une esquisse de quelque chose ressemblant à un croisement entre une écaille de reptile et une plume d'oiseau, alors qu'il s'agirait de groupes de créatures supposément apparentées.

Le paléontologue Stephen Jay Gould admet : « La rareté extrême des formes intermédiaires, dans le registre des fossiles, persiste en tant que le secret professionnel de la paléontologie » (The Panda's Thumb, 1980, p. 181).

Si la théorie de Darwin est juste, il devrait y avoir des millions de formes (fossiles) intermédiaires, d'animaux et de plantes à divers stades de transformation vers d'autres espèces en mutation et par sélection naturelle. En fait, s'il y avait eu évolution, il devrait exister beaucoup plus de formes de vies intermédiaires que d'espèces définitives entièrement fonctionnelles. De plus, on devrait pouvoir observer des créatures se modifiant graduellement dans le quelque million d'espèces existant aujourd'hui sur terre et dans le nombre encore plus élevé de fossiles. Or, on n'observe rien de tel.

D'après certains rapports, vers la fin de sa vie, Darwin aurait changé d'avis, regrettant peut-être l'énorme chemin parcouru par ses idées auprès du public, acceptant même l'idée qu'on puisse être sauvé par Jésus-Christ (bien que croyant toujours en l'Évolution). Bien qu'il soit possible que cela ait été le cas, Darwin était toujours très discret au niveau de ses convictions personnelles, et personne dans sa famille ne reconnut jamais un tel changement dans ses idées, y compris sa femme qui était croyante. Pour la société, cela n'aurait vraiment rien changé, car ses disciples n'auraient pas fait marche arrière.

En guise de conclusion, les biographes Desmond et Moore décrivent (p. 677) les obsèques de Darwin dans l'abbaye de Westminster : « Cela marquait la prise du pouvoir par les commerçants du marché de la nature, les savants et leurs sous-fifres de la politique et de la religion. De tels hommes, de la haute société, payaient leurs cotisations, car Darwin avait naturalisé la Création et avait placé la nature humaine et la destinée humaine entre leurs mains. La société ne serait plus jamais la même. L'aumônier du diable avait fait son oeuvre ».

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Évolution

un acte de foi
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Course Content

Charles Darwin avait admis que les preuves existantes des fossiles n’appuyaient pas sa théorie de la « survie du plus fort » ou de « la survie de celui qui s’adapte le mieux », bien connue sous le terme « évolution ». Mais il espérait que beaucoup d’indices seraient trouvés dans le futur. Maintenant, plus d’un siècle et demi plus tard, il n’y a toujours pas de preuve pour étayer sa théorie — ce qui démontre que les gens ont accepté l’évolution darwinienne plutôt par un acte de foi que par la véracité des faits.

En 1859, Charles Darwin ébranla les sphères religieuses et scientifiques avec son livre « L’origine des espèces ». Il ne fallut pas longtemps avant que les communautés scientifiques des deux côtés de l’Atlantique acceptent l’idée que la vie ait évolué au cours de « plusieurs millions d’années ». Comme Darwin le dit lui-même dans son livre, la vie serait apparue spontanément dans « un petit étang chaud », selon la description qu’il en fit dans une lettre à un ami. Darwin sera retrouvé ainsi, dans l’esprit de beaucoup, parmi les plus grands penseurs scientifiques de tous les temps, au même titre que Galilée et Newton.

Mais ceux qui lurent son livre ne furent pas tous convaincus par sa théorie. D’autres scientifiques et géologues notèrent des incohérences, des créatures inexpliquées qui apparaissaient au mauvais moment dans les récits des fossiles, des lacunes dans sa théorie — dont certaines furent reconnues par Darwin lui-même.

Avançons rapidement de 150 ans jusqu’à nos jours : la plupart du monde scientifique accepte encore la théorie de l’évolution comme un fait, en dépit des preuves croissantes démontrant le contraire. Un monde qui ne veut pas qu’un Dieu lui dise ce qu’il faut faire, préfère une théorie qui explique une création sans Créateur.

Une théorie remplie de lacunes

Le dernier demi-siècle n’a pas été encourageant pour la théorie de Darwin. Quand son livre fut publié, Darwin, lui-même, admit que le récit des fossiles qui aurait dû soutenir sa théorie contenait de nombreuses lacunes, mais il prédit, avec assurance, qu’un grand nombre des espèces transitoires manquantes seraient retrouvées et rempliraient les lacunes en question. Mais maintenant, plus de 150 ans plus tard, des paléontologues ont exploré les vastes étendues de la planète, et les fossiles découverts ne parviennent toujours pas à démontrer ce que Darwin avait espéré.

Pendant ce temps, de nouvelles découvertes sur la grande complexité de la cellule, ainsi que l’explosion du domaine de la microbiologie, ont ajouté de nouvelles difficultés qui remettent en question la théorie de Darwin. Aujourd’hui, des centaines de scientifiques doutent de cette théorie au point de la rejeter.

À l’institut Discovery, à Seattle, des groupes de réflexions se consacrent à l’examen critique de l’évolution, et répertorie plus de 700 sommités de la pensée scientifique qui affirment officiellement douter de la théorie au point que beaucoup d’entre elles admettent maintenant la croyance qu’une intelligence supérieure pourrait être la source la plus logique de l’existence de la vie.

Le fait que l’évolution soit admise comme un fait alors qu’elle n’en est pas un et reste non prouvée provoque un tollé. Une théorie scientifique est une explication raisonnée qui semble convenir à tous les faits dont elle dispose, mais qui ne peut pas être testée ni vérifiée comme cela est le cas pour une loi scientifique dont les résultats sont observés à partir d’expériences répétées en fonction d’une méthode scientifique. La théorie évolutionniste ne peut pas être vérifiée par l’observation, car les faits étant survenus au cours de millions d’années, elle doit donc rester une théorie plutôt qu’une loi démontrée.

Cependant, l’évolution darwinienne ne devrait pas vraiment être considérée comme une théorie scientifique, car sa véracité ne peut être prouvée de manière rationnelle. Un terme plus précis que celui « d’évolution » serait celui « d’hypothèse » — une « supposition éclairée » sur la façon dont le vaste éventail de vies que nous voyons dans le monde autour de nous en est venu à exister. Sauf qu’elle n’est pas si éclairée que cela, puisque ses partisans rejettent des preuves considérables et se dirigent vers la direction contraire.

La théorie de l’évolution n’a pas de solution pour expliquer comment le vaste univers avec ses « modules de vie » — sans mentionner les lois de la physique, de la chimie et de la biologie qui gouvernent l’ensemble — en est venu à exister. Pour cette raison, le concept est plus justement défini comme étant une philosophie ou, comme nous le verrons plus tard, pratiquement une sorte de religion, une fausse religion.

De nouvelles découvertes vont faire voler en éclat l’axe central de la pensée évolutionniste. Elles ont créé une situation qui rappelle celle de la fin du Moyen Âge, lorsque le monde médiéval pensait que la terre était le centre de l’univers. L’opinion dominante en l’an 1500, était que le soleil, la lune, les planètes et les étoiles tournaient autour de la terre.

Puis vint Copernic, au milieu des années 1500. Il montra mathématiquement que le soleil était le centre du système solaire et que la terre, ainsi que les autres planètes, tournaient autour de lui. Cela fut confirmé vers 1600 par Galilée, grâce à sa nouvelle invention, le télescope.

Cette découverte révolutionnaire fut tout d’abord rejetée par la plupart, et Galilée fut sévèrement persécuté. De la même manière, les scientifiques qui remettent en question la théorie de l’évolution aujourd’hui, sont très souvent raillés par leurs collègues pour avoir admis publiquement l’augmentation des découvertes réfutant l’évolution.

« L’explosion cambrienne »

L’une des deux idées principales de Darwin était ce que la communauté scientifique appelle, « l’ascendance commune universelle ».

Fondamentalement, cela signifie que toutes les formes de vie descendent finalement d’un seul ancêtre commun, dont Darwin estima l’apparition il y a environ 700 ou 800 millions d’années.

Si sa théorie était exacte, les fossiles devraient montrer des millions de formes de vies évoluées au cours de millions d’années, avec pour résultat, des milliards de fossiles de formes de vie transitoires. Cependant, comme cela a déjà été souligné, il devait admettre dans son livre qu’il y avait un problème majeur avec la chronique de fossiles qu’il ne pouvait pas expliquer : « Mais, comme d’innombrables formes transitoires ont dû exister selon cette théorie, pourquoi ne les trouvons-nous pas ensevelies en grand nombre dans la croûte terrestre ? » (1859, Little Masterpieces of Science, édition 1958, p. 137).

Plus tard dans son livre, il reconnut à nouveau le problème avec la chronique fossilifère : « Pourquoi toutes les formations géologiques et les strates ne regorgentelles pas de tels chaînons intermédiaires ? Assurément, la géologie ne révèle pas une telle chaîne organique finement graduée. Il s’agit peut-être bien là de l’objection la plus évidente et la plus sérieuse qui puisse être opposée à ma théorie. » (p. 260-261, nous soulignons)

Au lieu d’« innombrables formes transitoires » prédites par la théorie de Darwin, la chronique actuelle de fossile est très différente.

La chronologie montre que, soudainement, il y a près de 600 millions d’années selon la datation des paléontologistes, une explosion de formes de vie eut lieu au cours de ce que l’on appelle la période cambrienne. Sur une période de seulement quelques millions d’années, selon cette même datation, un simple soubresaut dans l’histoire géologique prétendue de la terre, des milliers de nouvelles créatures apparurent en présentant un niveau élevé de sophistication anatomique.

Ce qui rendait Darwin vraiment perplexe était le fait qu’aucune preuve fossile d’un ancêtre de l’évolution, aucun « chaînon manquant » pour ces créatures complexes, ne put être trouvé sur aucun des continents.

Encore une fois, Darwin reconnut l’existence d’énormes lacunes dans la chronique de fossiles qui auraient dû étayer sa théorie. Comme il le déclara : « L’explication réside, je crois, dans l’extrême imperfection des documents géologiques » (p 261). Il espérait et supposait que les futurs scientifiques découvriraient les chaînons manquants.

Le journaliste George Sim Johnston note ceci : « Ceci est le verdict de la paléontologie moderne : les faits ne démontrent pas une évolution graduelle darwinienne. Otto Schindewolf, qui est peut-être le plus grand paléontologue du 20e siècle, écrivit que les fossiles « contredisaient directement » Darwin. Dans son ouvrage intitulé « The New Evolutionary Timetable » (Le nouveau calendrier de l’évolution), le Dr Steven Stanley, paléontologue qui enseigne à l’Université Johns Hopkins, écrivit que « les chroniques fossiles ne prouvent pas de façon convaincante qu’il y ait eu une seule transition d’une espèce à une autreAn Evening With Darwin in New York », Crisis, April 2006, édition en ligne).

Dans un autre ouvrage, il déclare : « Les fossiles connus ne fournissent pas le moindre spécimen d’évolution phylétique (l’évolution de la population entière d’une espèce en une autre espèce) témoignant d’une transition morphologique majeure (structurelle) et donc ne constituent aucune preuve de la validité du modèle graduel (de l’évolution). » (« Macroevolution, -- Pattern and Process », San Francisco : W.H. Freeman and Co., 1979, p. 39)

Depuis l’époque de Darwin, des millions de nouveaux fossiles ont été découverts. Ils représentaient des milliers d’espèces différentes, mais aucune ne s’est révélée être le chaînon manquant dont Darwin espérait la découverte. Dans son livre écrit en 1991, Darwin on Trial, le Dr Phillip Johnson écrivit : « Le seul grand problème que la chronique fossile pose pour le darwinisme est « l’explosion cambrienne » qui eut lieu il y a environ 600 millions d’années. Presque tous les embranchements animaux (grandes classifications d’animaux) apparaissent dans les roches de cette période, sans aucune trace d’ancêtres évolutionnaires que les darwinistes réclament. » (p. 54)

Ce que les chroniques fossiles montrent, ce sont des vers à corps mou, des méduses et des créatures semblables dépourvues de toute sorte de structure squelettique. Un peu plus tard a surgi une myriade de créatures beaucoup plus sophistiquées ayant des squelettes externes, des organes internes, et des coeurs. En fait, la plupart, sinon tous les corps basics d’animaux vivants aujourd’hui étaient présents dans la période cambrienne, ce qui montre un contraste saisissant avec la théorie que Darwin avait conçue.

En 2013, dans sa critique d’un article sur l’explosion cambrienne dans la revue Science, Christophe Lowe, de l’Université de Stanford, commenta concernant la controverse du monde scientifique pour expliquer l’explosion soudaine de la vie en termes d’évolution. « L’éventail des hypothèses proposées pour expliquer l’explosion cambrienne est aussi large et varié que les fossiles qu’ils cherchent à expliquer. » Il vérifia ensuite que ce grand groupe de nouvelles espèces cambriennes d’animaux avait vraiment apparu soudainement et que les quelques fossiles précambriens n’étaient pas leurs ancêtres. Les scientifiques mirent en avant de nombreuses théories pour tenter d’expliquer l’explosion cambrienne et d’autres archives fossiles contredisent l’évolution darwinienne, mais elle reste encore un énorme défi pour la pensée évolutionniste.

Les mutations sont-elles vraiment utiles ?

La sélection naturelle, autre point majeur de Darwin, donna naissance à l’expression « la survie du plus apte » ou « la survie du plus fort » — expression largement utilisée dans les milieux des affaires et de la politique aujourd’hui. Selon Darwin, les mutations apparaîtraient sous diverses formes de vie, en apportant de nouveaux traits, et les plus avantageux d’entre eux seraient, par le processus de la sélection naturelle, transmis aux générations successives. Ceux-ci étant « les plus adaptés » et ceux qui ne posséderaient pas de tels traits disparaîtraient peu à peu.

Pour Darwin, cela semblait assez simple : les changements génétiques ou améliorations qui donnèrent à un animal un avantage en matière de survie seraient les plus susceptibles d’être transmis. Mais est-ce ainsi que la plupart des mutations fonctionnent ?

Des décennies d’étude des mutations montrèrent que la plupart sont nuisibles, laissant l’animal moins susceptible de survivre. Donc, certains se demandent quelles sont les chances que des mutations favorables aient été transmises ? En d’autres termes, quelles sont les chances que l’ADN d’une créature particulière soit amélioré par occurrence aléatoire et transmise avec succès aux nouvelles générations ?

Le Dr. Murray Éden, professeur d’ingénierie et d’informatique à l’Institut de Technologie du Massachusetts à Boston, s’est plongé sur cette question. Il compare l’ADN à un code informatique, notant que tout code informatique serait rendu inutile avec seulement quelques changements aléatoires :

« Aucune langue officielle actuellement existante ne peut tolérer des changements aléatoires dans les séquences des symboles qui expriment ses phrases. La signification en serait presque invariablement détruite. » (« Inadequacies of Neo-Darwinian Evolution as a Scientific Theory », Mathematical Challenges to the Neo-Darwinian Interpretation of Evolution, 1967, p. 14). En d’autres termes, la nécessité d’un arrangement spécifique des séquences d’ADN rend extrêmement improbable que des mutations aléatoires puissent générer de nouveaux gènes fonctionnels.

Puisqu’il a été déterminé que les mutations ne se produisent qu’une seule fois, chaque 10 million de copies d’ADN, une question logique vient à l’esprit : Quelles sont les chances pour qu’une mutation bénéfique apparaisse d’elle-même, fortuitement, sans aucune orientation ?

Dans son livre « Le doute de Darwin », le Dr Stephen Meyer commenta au sujet des conclusions du Dr Éden : « Est-ce que le mécanisme de mutation et de sélection dispose d’assez de temps — depuis le début de l’univers lui-même — pour générer, ne serait-ce qu’une petite fraction du nombre total de possibles séquences d’acides aminés correspondant à une protéine fonctionnelle unique de cette longueur ? Pour Éden, la réponse était clairement, non. » (2013, p. 176)

Suivre la preuve, peu importe où elle mène

Les découvertes en cours au sujet de la complexité étonnante de l’ADN continuent de fournir des preuves solides en faveur de la création divine de la vie. En fait, c’est un regard objectif sur l’ADN qui a conduit le regretté Sir Antony Flew, athée le plus influent d’Angleterre pendant de longues années, à renoncer à son athéisme et à accepter l’existence d’un Créateur divin.

Il reconnut avoir changé d’avis au sujet de l’existence d’un Créateur « presque uniquement à cause des études sur l’ADN : « Ce que je pense que le matériel ADN a fait, c’est qu’il a montré, par la complexité incroyable des dispositions qui sont nécessaires pour produire la vie, qu’une intelligence doit avoir été impliquée pour permettre à ces éléments extraordinairement divers de travailler ensemble. C’est l’énorme complexité du nombre d’éléments et la subtilité énorme dans la façon dont ils travaillent ensemble. La réunion de ces deux parties au bon moment et par hasard est simplement miraculeuse. Tout est une question de l’énorme complexité par laquelle les résultats ont été obtenus, ce qui me semblait le travail d’une intelligence. » (« Il y a un Dieu » : Comment l’athée le plus influent du monde a changé d’avis », 2007, p 75).

Il poursuivit en disant : « Je crois maintenant que l’univers tire son existence d’une Intelligence infinie. Je crois que les lois qui composent l’univers manifestent ce que les scientifiques ont appelé la Pensée de Dieu. Je crois que la vie et la reproduction tirent leur origine d’une Source divine. Pourquoi crois-je cela, après avoir exposé et défendu l’athéisme pendant plus d’un demi-siècle ? La réponse brève est celle-ci : c’est l’image du monde, comme je le vois, qui émerge de la science moderne. La science a insisté sur trois aspects de la nature qui orientent vers Dieu. La première est que la nature obéit à des lois. La deuxième est la dimension de la vie, organisée intelligemment et motivée par la résolution qui est venue de la matière. La troisième est l’existence de la nature même. »

Il conclut que, lors de l’évaluation des éléments de preuve de la nature, « il se devait de suivre les arguments là où ils le menaient » — dans son cas, la conclusion consistait en une seule réponse raisonnable et logique, celle de l’existence d’un Créateur divin (pp. 88-89)

Aveux surprenants des évolutionnistes

Le poids des preuves contre l’évolution darwinienne s’accroît dans les domaines de la biologie, de la génétique et de la chronique fossile elle-même. À leur décharge, certains défenseurs de l’évolution admettent ouvertement certains problèmes — comme en témoignent les commentaires suivants.

David Raup, ancien conservateur en géologie au Field Museum de Chicago (Musée d’histoire naturelle) s’exprima ainsi il y a presque 40 ans :

« Nous sommes déjà 120 années après Darwin [et maintenant près de 160 ans], la connaissance du registre fossile s’est énormément accru. Nous avons maintenant 250 000 espèces de fossiles mais la situation n’a pas beaucoup changé. Les registres de l’évolution sont toujours étonnamment saccadés et, ironiquement, nous avons même moins d’exemples de transitions évolutionnistes que nous en avions au temps de Darwin. Je veux dire par là que certains des cas classiques de changement darwinien dans les registres fossiles, comme l’évolution du cheval en Amérique du Nord, ont dû être abandonnés ou modifiés suite à des informations plus détaillées — ce qui semblait être une progression simple, quand relativement peu de données étaient disponibles, semble maintenant être beaucoup plus complexe et bien moins graduel. » (« Conflicts Between Darwin and Paleontology », Field Museum of Natural History Bulletin, Janvier 1979, pp. 22-25)

Il admit également ceci un peu plus tard : « Dans les années après Darwin, ses partisans s’attendaient à découvrir des progressions prévisibles mais n’ont généralement rien trouvé. L’optimisme a cependant la vie dure et une certaine part d’imagination s’est glissée dans les manuels. » (Science, Juillet 17, 1981, p. 289).

Steven Jay Gould, paléontologue et ardent partisan de l’évolution de l’Université de Harvard, écrivit dans son livre « Le pouce du panda » : « L’extrême rareté des formes de transition est le secret de fabrique de la paléontologie… L’historique de la plupart des espèces fossiles comprend deux caractéristiques allant à l’encontre du gradualisme [changement évolutif sur de longues périodes de temps] qui n’ont jamais été « vues » dans les rochers. » (1977, p. 181).

Les preuves fossiles obligent Gould à admettre, dans un essai en 1980, que la vision traditionnelle de l’évolution darwinienne n’était pas étayée par la preuve fossile et « qu’en tant que proposition générale, elle est effectivement morte, malgré sa persistance dans les manuels d’orthodoxie » (« Is a New and General Theory of Evolution Emerging ? » Paleobiology, Winter 1980, p. 120).

L’évolutionniste C.P. Martin de l’Université McGill à Montréal écrivit : « la Mutation est un processus pathologique qui a eu peu ou rien à voir avec l’évolution » (« A Non-Geneticist Looks at Evolution » American Scientist, Janvier 1953, p 100.)

Tous ces hommes avaient fortement soutenu la théorie de l’évolution. Mais eux et bien d’autres, reconnurent sincèrement que certains faits gênants contredisaient la théorie. Pourtant, contrairement à Antony Flew, mentionné plus haut, ils ne furent pas prêts à suivre tous les éléments de preuve jusqu’à leur fin logique.

Un acte de foi

De si profondes croyances sont difficiles à abandonner. Tout comme ceux qui, il y a 400 ans, croyaient que le soleil tournait autour de la terre se sont opposés à la nouvelle vérité attestant que la terre tourne effectivement autour du soleil, il en est de même aujourd’hui avec la plupart des scientifiques qui refusent d’accepter les résultats récents sur les origines de la vie. Le paradigme de l’évolution régit tellement leur pensée qu’ils sont incapables de voir objectivement d’autres alternatives.

Comment la communauté scientifique a-telle réagi au poids croissant des preuves contre l’évolution ? Voici la réponse : ils pratiquent le même genre de déni dont ils accusent la religion — ils acceptent l’évolution comme un acte de foi.

Notez cet aveu du biologiste Richard Lewontin au sujet de son attitude et de celle de ses collègues scientifiques : « Nous prenons le parti de la science en dépit de l’absurdité manifeste de certains de ses concepts, en dépit de la tolérance – de la part de la communauté scientifique – pour des histoires toutes faites mais non prouvées, parce que nous nous sommes engagés au départ à rester, attachés… au matérialisme… Nous ne pouvons donc pas entrouvrir la porte et y permettre un pied divin de la bloquer. » (« Billions and Billions of Demons », revue new-yorkaise des livres, 9 janvier 1997, p.)

Le Dr. Scott Todd, immunologue à l’Université de l’État du Kansas fait écho à ce sentiment : « Même si toutes les données pointent vers un designer intelligent, une telle hypothèse est exclue de la science car elle n’est pas naturelle. » (Magazine Nature, 30 septembre 1999, p 423)

Le biologiste moléculaire néo-Zélandais, Michael Denton, examina soigneusement les principaux arguments en faveur de l’évolution darwinienne et trouva plein d’erreurs et d’incohérences. En 1985, il écrivit dans son livre Évolution : A Theory in Crisis (Évolution : une théorie en crise), que les problèmes avec la théorie « sont trop sévères et insurmontables pour offrir un espoir de résolution en termes de cadre darwinien orthodoxe. » (p 16)

Il conclut en ces termes : « En fin de compte, la théorie darwinienne de l’évolution n’est ni plus ni moins que le grand mythe cosmogonique du vingtième siècle. » (p. 358)

Plus récemment, un chapitre du livre du Dr. Meyer intitulé « La possibilité d’un Dessein Intelligent » toucha le monde scientifique par son refus d’accepter toute possibilité que l’intelligence, plutôt que le hasard aveugle, fut impliquée dans la création de toute forme de vie, y compris celles des êtres humains : « lorsque l’acceptation d’une conception intelligente est faite, il est souvent difficile d’amener des biologistes évolutionnistes contemporains à voir pourquoi une telle idée devrait être envisagée. . . Bien que de nombreux biologistes reconnaissent maintenant de graves lacunes dans les théories strictement matérialistes actuelles de l’évolution, ils résistent à l’examen des alternatives qui impliquent des orientations intelligentes, une direction ou une conception. » (p. 337)

En d’autres termes, ceux qui s’accrochent à la théorie de l’évolution refusent de voir et d’accepter la preuve évidente. « L’insensé dit en son coeur : Il n’y a point de Dieu ! » dit la Bible (Psaumes 14:1 ; 53:1). Un monde spirituellement aveugle, trompé et matérialiste s’acharnera à nier l’existence du Créateur.

Voyons-nous des parallèles entre la communauté scientifique agnostique d’aujourd›hui et les philosophes de l’époque de l’apôtre Paul ? Paul dit d’eux : « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles . . . Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé. » (Romains 1: 22-23,28)

Où donc est votre foi ? Se trouve-telle dans la preuve de la création fantastiquement complexe que vous pouvez voir autour de vous, ou dans une théorie discréditée et criblée de lacunes ? Ceux qui critiquent la religion disent qu’il faut la foi pour croire en un Créateur divin. Mais en fait, il faut beaucoup plus de foi pour croire en l’évolution, en effet, une foi aveugle !

Et vous ? Avez-vous la foi nécessaire pour croire encore en l’évolution ? Ou êtes-vous vraiment prêt à en examiner les preuves ?

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